Partage de la route : l’affaire de tous!

Lorsqu’on pense au partage de la route, la plupart d’entre nous ont en tête, au premier abord, la présence de véhicules lourds. C’est bien vrai, ces véhicules sont imposants, et leur portée peut être très grave. C’est pour cette raison que leurs conducteurs sont tenus d’avoir un comportement irréprochable et de respecter les différentes réglementations. Pourtant, partager la route devrait malgré tout être considéré en fonction des responsabilités de tous les usagers!

La Société d’assurance automobile le résume d’ailleurs d’une parfaite façon, avec son Principe de prudence :

Tout usager de la route est tenu, surtout à l’égard de celui qui est plus vulnérable que lui, d’agir avec prudence et respect lorsqu’il circule sur un chemin public.

Le conducteur d’un véhicule routier est tenu de faire preuve d’une prudence accrue à l’égard des usagers plus vulnérables, notamment les personnes à mobilité réduite, les piétons et les cyclistes.

Les usagers vulnérables, pour leur part, sont tenus d’adopter des comportements favorisant leur propre sécurité.

C’est ce sujet que nous abordons aujourd’hui : le partage de la route avec les véhicules lourds, selon le type d’usager.

Partage de la route entre le véhicule lourd et l’auto

L’idée à avoir en tête, quand on côtoie un véhicule lourd et qu’on est en auto, c’est d’être vu (angles morts), mais encore plus de laisser de l’espace. Cela s’applique aux virages, car un véhicule lourd doit parfois être déplacé vers le côté inverse, avant de tourner. Mais c’est aussi la règle à suivre sur la route.

Parfois, quand le conducteur d’un véhicule lourd lève le pied du frein pour faire son embrayage, ça peut le faire reculer légèrement – c’est en fonction du poids. Même chose si votre auto est devant le véhicule; en toutes circonstances, un véhicule lourd nécessite plus d’espace pour les manœuvres de freinage.

Finalement, méfiez-vous toujours de l’effet de turbulence. Il faut donc prévoir plus de temps, et encore une fois plus d’espace, pour dépasser un camion qu’une autre auto.

Le piéton et les engins imposants

Un piéton doit faire preuve d’une vigilance constante. Donc, question d’angle mort, il faut en tenir compte dans toutes les situations impliquant un véhicule – de toute taille, soit dit en passant. En ce qui concerne les véhicules lourds en particulier, la bonne chose à faire pour le piéton est de veiller à créer un contact visuel avec le conducteur. C’est vraiment la meilleure façon pour qu’il soit en mesure de remarquer votre présence. Donc, en résumé, la bonne chose à faire est encore une fois d’éviter les angles morts.

N’oublions pas que dans la cabine d’un camion, la vue est surélevée, donc diminuée, et surtout, le bruit est constant, donc on entend moins bien ou très peu ce qui se dit sur le trottoir. Et si vous hésitez sur ce qu’il faut faire, c’est toujours mieux de laisser passer le véhicule.

Le cycliste et le camion

En principe, le cycliste doit entre autres rester visible, être très attentif et signaler ses intentions. Il doit respecter la signalisation comme les véhicules et les piétons. Ce qu’il ne faut jamais faire, c’est de dépasser un véhicule lourd par la droite. Eh oui, pour le cycliste aussi, l’approche sécuritaire commence par l’évitement des angles morts – en particulier aux intersections. Un truc : si vous ne voyez pas votre réflexion dans le rétroviseur, c’est sûr et certain que le conducteur ne vous voit pas lui non plus.

Ainsi, on reste loin du véhicule lourd, on ne roule jamais à côté. Au-delà des angles morts, il y a l’effet de turbulence, qui peut avoir des impacts sur le vélo aussi. Ce type de coup de vent est assez fort pour faire perdre l’équilibre à n’importe quel cycliste. Soyez donc prêt, et quand un véhicule lourd approche, cessez immédiatement de pédaler et gardez vos mains fermement sur le guidon.

Et à propos de la conduite du véhicule lourd!

Comme mentionné plus haut, la sécurité de tous dépend aussi du comportement du conducteur de véhicule lourd. Pour devenir chauffeur, il faut d’ailleurs suivre une formation poussée, avec des gens expérimentés.

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Le cours du permis classes 1 à 3

Des éléments supplémentaires peuvent être ajoutés à une formation pour le permis en véhicules lourds :

Techniques de freinage d’urgence ;
Manœuvres de changement de voie et d’évitement ;
Dérapage contrôlé ;
Négociation de virage sur chaussée glissante.