Nouvelles

À propos du temps des fêtes quand on est conducteur désigné

4 Décembre 2018


C’est la période de l’année où l’on parle beaucoup des conducteurs désignés, et pour cause ! Les célébrations des fêtes viennent de commencer avec les partys de bureau, pour continuer jusqu’à Noël et le Jour de l’An. Nous voulons dire MERCI à tous ceux et celles qui s’engagent à demeurer sobres. Cet article vous est particulièrement dédié, même que nous vous y proposons quelques bonnes idées de cocktails sans alcool.

L’attitude à adopter quand on est sobre

Vous demeurez sobre en cette soirée des fêtes ? Qu’à cela ne tienne, soyez the life of the party ! Dansez, riez, parlez, racontez des histoires, bref laissez-vous aller… Bien entendu, une telle attitude demande un petit élan. Mais vous verrez ! Une fois ce petit effort passé, vous serez en « mode party », soyez-en assuré. Amusez-vous ! Après tout, c’est bien pour ça qu’on se retrouve durant le temps des fêtes.

Et si la personne que l’on doit raccompagner est difficile à gérer, que faire ? Vous pouvez aussi vous retrouver devant une personne qui n’est finalement pas en état de conduire, et vous voudrez la raccompagner. Surtout, restez calme et positif. Évitez aussi tout geste brusque ou impatient, et ne faites pas de menace du genre « sinon je vais appeler la police ». La personne en état d’ébriété ne doit pas se sentir jugée ; au contraire, il faut lui démontrer que si l’on insiste pour qu’elle ne conduise pas, c’est parce qu’on tient à elle.

Pour connaître les effets de l’alcool sur la conduite, on revoit la vidéo de Benoit Riopel, instructeur et moniteur à notre école.

Cocktails de Noël pour gens sobres et festifs

Malgré tout cela, on ne pourra jamais renier l’effet joyeux du bon verre. Trinquer, lever son verre tous ensemble, le tenir simplement à la main en prenant une petite bouchée : avouons-le, c’est vraiment festif ! Mais sachez que cet effet est parfaitement égal sans que l’alcool entre en jeu.

Toutefois, pour y arriver, le choix du verre est essentiel. Alors, sortez les jolies coupes, les élégantes flûtes et les lourds verres à digestif ! C’est le temps de fêter, on se met dans l’ambiance ! L’essayer, c’est l’adopter : l’effet apaisant et agréable sera le même sans boire d’alcool, si vous prenez le temps de déguster.

Et pour remplir ces beaux verres en toute sobriété, voici quelques bonnes pistes pour créer votre parfait cocktail festif sans alcool :

Dans un verre à vin blanc, on verse une eau pétillante à saveur fruitée ou une boisson gazeuse claire (mention pour le soda gingembre, qui rappelle bien le vin blanc) ;
Les jus sont parfaits pour le verre à vin rouge. Ils peuvent être coupés avec une boisson gazeuse pour leur donner du pétillant (ex.  : jus de pommes rustique et liqueur blanche) ;
On se sert une boisson gazeuse brune dans un verre à scotch, avec des cubes de glace. Pour un goût plus fort, on ajoute un peu d’essence d’érable ;
Quant à la coupe de champagne, on y prépare le fameux Shirley Temple – si vous aimez la grenadine. De petits fruits tombant au fond d’une boisson gazeuse ou d’une eau pétillante sont aussi une délicieuse avenue. Et pourquoi ne pas y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire ? En plus, ça vous fera un excellent sujet de conversation.

De plus, de nombreux cocktails peuvent être préparés sans ajouter l’alcool, notamment :

Le mojito, dont on retire simplement le rhum blanc ;
Le vodka-canneberges, où l’on remplace la vodka par du tonique, selon un ratio moitié-moité ;
Le gin tonique, qui devient un jus de pamplemousse tonique (ratio ¼ jus, ¾ tonique), ou encore ;
Le classique Bloody Mary, qui est toujours un bon choix (mais c’est rare qu’on en boive trois).

Notre mot de la fin : l’alcool au volant, c’est encore la réalité

Eh oui. Malgré toutes les bonnes initiatives pour la contrer, la conduite avec facultés affaiblies était encore la principale cause de décès sur les routes, en 2017*. Qui plus est, un taux d’alcoolémie de 51 à 80 mg quadruple les risques de collision mortelle**. Pourtant, en continuant de faire de la prévention, nous pourrions faire baisser drastiquement cette proportion. Bien entendu, il existe le célèbre raccompagnement Nez Rouge, qui a fait ses preuves, mais notre éducation sur la consommation d’alcool est insuffisante. Entre autres, il faudrait mieux valoriser le rôle de conducteur désigné, et surtout mieux accompagner les personnes qui s’engagent à le faire. Autrement dit, avoir du plaisir sans consommer d’alcool, c’est tout à fait possible.

À tous et à toutes, célébrez bien, célébrez fort, mais en toute sécurité !
L’équipe de l’École de conduite 2000

* Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
** Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Partagez
Retourner à la liste