Au cours de l’été, nous avons eu l’honneur d’offrir une formation en conduite d’urgence à un policier. Ce dernier, David Pichette, policier à Laval, a suivi son cours avec l’un de nos formateurs aguerris, Michel Poirier. Il souhaitait affiner au maximum ses techniques avant l’examen de conduite permettant l’entrée au Service de police de Québec. Il a eu la générosité de nous partager son expérience de formation, que nous retraçons ici.
Tout d’abord, faisons une mise en contexte, et survolons l’impressionnante expérience de Michel, notre formateur, qui collabore avec notre école de conduite depuis 1999. Il a donné pour nous une formation en conduite d’urgence aux aéroports de Montréal et de Mirabel pendant environ 10 ans. De plus, Michel a été chargé de cours au cégep Gérald Godin en conduite de véhicule d’urgence, pour le programme Techniques en sûreté aéroportuaire. Il a aussi travaillé en développement et en formation de conduite spécialisée pendant une quinzaine d’années pour la Formation, à la Sûreté du Québec, et il a été consultant pour le ministère de la Sécurité publique. Comme vous le constatez, il était la personne la mieux placée pour accompagner un policier dans ses techniques de conduite.
Afin de se préparer adéquatement à son examen du Service de police, M. Pichette a eu une formation qui comprenait de la théorie et de la pratique. Selon ses commentaires, chacune des parties était bien équilibrée. Bien entendu, nous veillons à personnaliser chacune de nos formations professionnelles, puisque chaque contexte est unique. Dans ce cas-ci, tout a été pensé pour que les chances de réussite de notre élève soient au plus haut niveau possible.
Entre autres, durant ce cours en conduite d’urgence, Michel a vu avec son élève différentes techniques de conduite en marche arrière, ainsi que de maîtrise dans les courbes. Rappelons que le but d’une telle formation n’est pas nécessairement de conduire le plus vite possible, mais bien de la façon la plus sécuritaire possible dans un contexte grave, voire de danger potentiel.
M. Pichette a aussi revu toutes les techniques de base en compagnie de notre formateur. Mentionnons que cette récapitulation fait partie de tous nos cours, et que nous la jugeons primordiale. Même dans le cas où l’élève a beaucoup d’expérience sur le terrain, il vaut toujours mieux repasser les éléments de base, car on ne sait jamais où l’on aura oublié un détail ou adopté une mauvaise habitude.
Finalement, quand nous avons demandé à notre élève ce qu’il avait jugé le plus utile dans sa formation en conduite d’urgence, il nous a répondu que c’était la partie sur la technique de slalom et dynamique d’un véhicule. Nous sommes persuadés que ces méthodes avancées lui seront très utiles dans le cadre de son travail!
Nous remercions chaleureusement M. David Pichette, élève en conduite d’urgence à notre école, pour sa participation dans la préparation de cette étude de cas. Nous lui souhaitons le plus grand des succès dans sa carrière.
Le permis de conduire d’un véhicule d’urgence, ou le permis 4A
Pour en savoir plus sur le permis en conduite d’urgence, visitez le site Web de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ), auquel vous accéderez en cliquant ici.