Le carsurfing : parlons-en

L’été est de retour, et il est plus que bienvenu cette année. Nous sommes tous bien contents de nous retrouver un peu plus. Mais avec la chaleur et le bonheur, la légèreté, nous avons cru bon de reparler d’un sujet un peu oublié, mais toujours d’actualité. Le carfsurfing. Sur le coup, vous vous dite : « On le sait tous, maintenant, que c’est juste une mauvaise idée ». Mais ça existe encore.

Êtes-vous surpris? Vous demandez-vous, par exemple, « mon jeune a peut-être assisté à ça, peut-être aussi qu’il l’a encouragé, qu’il y a participé? ». Parce que le carsurfing, ça peut concerner n’importe quelle personne. Et si le phénomène a perdu une certaine ampleur, entre autres en raison des sanctions mises en place par la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ), la pratique du carsurfing fait encore aujourd’hui des victimes.

Carsufing : pratique dangereuse

Les événements de carsurfing ont diminué, après une hausse inquiétante de popularité. Par exemple, il y a environ 10 ans, en 2008, les infractions aux courses de rue atteignaient 384 situations. Cinq ans plus tard, en 2013, elles étaient de 102. Sauf que la même année, si l’on avait circonscrit le carsurfing, on parlait encore de 55 déclarations de culpabilité*.

Est-ce ce sont là de petits nombres, de faibles statistiques? Pourtant, si l’on se fie aux simples lois de la physique, le carsurfing est une mauvaise idée. Quand on pense que dès 50 km/h, si l’on est passager d’un véhicule (donc attaché dans un habitacle), cela correspond à chuter de 3 étages et nos chances d’être gravement blessé ou tué augmentent de 200 %**.

C’est plus qu’on croit, faire du carsurfing

Eh oui, comme bien d’autres pratiques dangereuses, le carsurfing peut prendre bien des formes.

Voici quelques exemples :

Se tenir en équilibre dans un véhicule;
Se tenir aussi en équilibre dans une boîte de chargement d’un camion (pickup);
Faire la même chose dans une remorque;
Se faire tirer par une voiture :
sur un vélo;
sur une planche roulette;
sur toute chose qui roule;
sur un divan;
sur un tapis (oui, vous avez bien lu).

Le bon conseil

Notre école de conduite a parlé plus d’une fois de sujets liés à la sécurité routière. C’est notre engagement, car nous savons que notre rôle concerne toute la circulation, soit de l’apprentissage jusqu’au maintien de l’éducation routière.

Alors, si nous vous disons que la SAAQ régit rigoureusement les pratiques liées au carsurfing et qu’elle prévoit des sanctions sévères, aurez-vous envie d’ouvrir la discussion avec votre jeune, bientôt, un soir de juillet? Nous vous proposons ce conseil, d’ailleurs : « Avant de te lancer, prends toujours quelques secondes pour te demander de quoi aura l’air ta journée de demain. »
L’École de conduite 2000 vous souhaite un très bel été en toute légèreté et en toute sécurité!

* Société de l’assurance automobile du Québec.
** Direction des transports terrestres.