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Le changement de carrière à 50 ans : devenir routier

8 novembre 2018

La réorientation professionnelle est un phénomène connu, chez les baby-boomers. C’est une réalité que nous connaissons bien, à notre école de conduite. Les gens de 50 ans et plus sont assez nombreux à s’inscrire au cours de conduite du permis classe 1. Et plusieurs d’entre eux organisent leur nouvelle carrière en couple : si l’un des deux est retraité, c’est effectivement une excellente idée que de gagner sa vie tout en parcourant l’Amérique ensemble.

Réorienter sa carrière : un phénomène actuel

Il faut dire que le changement d’emploi est fréquent au sein de cette génération. L’une des raisons est que la vie au travail est beaucoup plus longue qu’avant. Il n’est pas rare que l’on travaille jusqu’à 65 ans, voire 70 ans. Les gens sont en meilleure santé, et ils ont envie de demeurer actifs. Par contre, les attentes face au travail ne sont plus les mêmes. À cette étape de la vie, on mise plus que jamais sur la qualité de vie.

Ainsi, la réorientation poussera les gens à explorer des secteurs professionnels qu’ils n’auront jamais envisagés auparavant. Ils arrêteront leur choix en fonction du contexte de travail, des rencontres qu’ils y feront ou encore d’une passion laissée pour compte durant des années.

Les 50 ans et plus sont bien présents

Concrètement, la présence des travailleurs de 50 ans se fait remarquer. En fait, ils sont tellement nombreux qu’ils surpassent désormais les plus jeunes ! De 2005 à 2015*, le rapport s’est inversé entre les générations, en matière d’emplois occupés. En 10 ans, les emplois détenus par les 50 ans et plus ont augmenté de 64 %, contre 4 % et 2 % chez les 15 à 24 ans et les 25 à 54 ans.

Un emploi sur cinq serait désormais occupé par un baby-boomer. Toujours en 2015, au Québec, ils étaient 793 000 sur le marché du travail. Ce nombre équivaut à 19,4 % de la main-d’œuvre totale. Y a-t-il de la place pour toutes les générations? pourrions-nous nous questionner. Eh bien, oui ! En cette période de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs sont en recherche active de candidats, donc personne ne prend la place d’un autre.

Obtenir son permis classe 1 après 50 ans

Le choix de se réorienter comme routier est donc populaire, mais quelles en sont les exigences? Puisque les prérequis sont assez accessibles, entamer sa formation n’est pas si compliqué. Par la suite, la formation en tant que telle est de 20 heures, et elle est réglée en fonction d’une période d’apprentissage. Il s’agit en fait de 16 heures de théorie et de 4 heures de pratique (observation et conduite).

C’est donc « assez simple » d’obtenir son permis classe 1. Cela doit faire partie des raisons d’un tel choix ; il est toutefois loin d’être le seul. Parmi les raisons que l’on nous partage le plus, à nos succursales, on retrouve :

le sentiment de liberté que la route crée en soi ;
la découverte de nouveaux lieux et de magnifiques paysages ;
la rencontre de gens de tous horizons ;
la possibilité de travailler selon des horaires variables, voire de manière occasionnelle.

Y avez-vous pensé?

Peut-être que vous êtes vous-même en réflexion sur un changement de carrière, que vous ayez atteint la cinquantaine ou qu’elle approche. La vie sur la route vous attire-t-elle? Si c’est le cas, n’hésitez pas à aborder le sujet avec nous. Nous avons été témoins de tant de parcours professionnels ! Nous pourrons répondre à toutes vos questions. Et nous pouvons aussi vous aider à faire votre choix de formation ! Il y en a toute une panoplie, et toutes peuvent mener à de magnifiques nouvelles carrières.

À la recherche de renseignements sur les possibilités professionnelles et sur la sécurité routière? Suivez-nous sur YouTube, Facebook et LinkedIn !

* Institut de la statistique du Québec.

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