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Parlons de conduite préventive

7 février 2019

C’est l’hiver au Québec… Depuis quelque temps, on se réjouit rapidement de l’éclairage printanier de certains après-midis, mais on revient rapidement à la réalité lorsque le mercure redescend et que le verglas s’en mêle. Alors, afin d’entamer malgré tout le mois de février avec bonne humeur et espoir, nous vous proposons ici un retour sur la conduite préventive. Voici un sujet bien d’actualité ces jours-ci !

Pourquoi les conducteurs font-ils un cours de conduite préventive après leur permis classe 5 (auto) ?

 

Il est fréquent que de nouveaux conducteurs décident de bonifier leur technique de conduite, après l’obtention de leur permis. Ce cours de perfectionnement que nous offrons leur permet notamment de mieux maîtriser les manœuvres d’urgence comme la négociation de courbe sur une chaussée glissante, le freinage ou encore la reprise de contrôle après dérapage. Vous l’aurez deviné, ce cours d’appoint donne beaucoup de confiance ! Il permet aussi de prendre pleinement conscience des dangers toujours potentiels de la route – comme nous le vivons actuellement sur nos chaussées. Ne l’oublions pas, une chaussée enneigée peut représenter une distance de freinage 10 fois plus importante !

Prenez dès maintenant quelques bonnes habitudes de conduite préventive !
Voici nos cinq principes favoris, avec leur logique toute simple.


1. Déneigez et déglacez votre véhicule : parfois ennuyant, toujours nécessaire.
2. Planifiez votre parcours : moins de stress, votre conduite s’en ressentira.
3. Conduisez lentement : l’unique façon d’éviter les freinages inutiles.
4. Portez le regard haut et loin : l’anticipation est la clé de la sécurité routière.
5. Gardez vos distances : si la voiture suivante est loin, vous pourrez freiner à temps.

La conduite hivernale ailleurs dans le monde

 

Si le cours de conduite préventive est fortement recommandé pour tous les conducteurs, il est obligatoire chez nos apprentis policiers depuis 2014. Comment se fait-il que la conduite préventive et hivernale ne soit pas obligatoire pour tous et toutes, au Québec et au Canada ? Plusieurs acteurs importants en matière de sécurité routière ne le comprennent tout simplement pas. Selon eux, nous vivons dans un pays nordique, donc nos routes sont nécessairement plus dangereuses qu’ailleurs (neige, verglas, glace noire) ; ce type de prévention permettrait de sauver des vies, ni plus ni moins.

De nombreux pays, qui vivent en hiver la moitié de l’année comme nous, ont instauré le cours de conduite préventive obligatoire. On pense ici à plusieurs pays européens, et même au Japon. De plus, dans certains pays scandinaves, les conducteurs suivent leur formation directement sur la glace*. Mais attention : suivre un tel cours ne veut pas dire qu’il n’y a plus rien à notre épreuve. La confiance ne doit jamais remplacer la vigilance, elle doit la renforcer.

Le cours de conduite préventive vient du secteur des véhicules lourds

 

Eh oui ! La conduite préventive est avant tout, au Québec, une formation dédiée aux conducteurs d’un véhicule lourd ou d’urgence. La plupart du temps, c’est l’employeur du conducteur qui fait la demande du cours, pour une question d’assurance.

La formation en conduite préventive pour véhicules lourds comprend les mêmes éléments que celle conçue pour les particuliers. Bien entendu, la difficulté croît en raison de la taille du véhicule ! Voici les principaux éléments qu’elle comprend :

Techniques de freinage d’urgence ;
Manœuvres de changement de voie et d’évitement ;
Dérapage contrôlé ;
Négociation de virage sur chaussée glissante.

 

En terminant, n’oubliez pas que vos pneus d’hiver sont obligatoires jusqu’au 15 mars prochain.
Nous espérons que ce survol de la conduite préventive vous aura été utile en ces jours de météo capricieuse !
Nous vous souhaitons bonne route, en toute sécurité !

 

Ce que dit la SAAQ de la conduite hivernale
La Société de l’assurance automobile du Québec nous rappelle que chaque conducteur
se doit d’adapter sa conduite en fonction des conditions météorologiques,
et que le Code de la sécurité routière oblige le conducteur à ralentir
si – entre autres – la chaussée est glissante ou qu’elle n’est pas bien déneigée.
Si votre conduite n’est pas adaptée aux conditions, vous pourriez vous retrouver
avec une amende d’au moins 60 $ et perdre 2 points d’inaptitude.

* Source : Radio-Canada, 2016.

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