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Partage de la route – c’est la rentrée

5 septembre 2019

Que l’on passe dans les zones scolaires ou non, la rentrée se fait sentir partout. À cette période de l’année, le partage de la route redevient un apprentissage pour tous. Il est vrai que la fin des vacances a son effet particulier lors des heures de pointe. Nous nous retrouvons plus nombreux sur les autoroutes comme sur les routes secondaires. Nous avons donc eu l’idée de revoir certaines règles de base du partage de la route, pour que le chemin au travail soit plus agréable pour tous, et pour que nos écoliers soient toujours en sécurité.

Chaque jour, au Québec, plus de 500 000 élèves
sont transportés dans
plus de 10 000 autobus scolaires. (SAAQ, 2016)

Le partage de la route : question de courtoisie

On le dit peu, mais un sain partage de la route est avant tout une question de courtoisie. Si l’on pense tout d’abord au fait de remercier de la main un conducteur qui nous laisse passer, cette courtoisie s’applique aussi lorsque les voitures sont en déplacement. Ainsi, il est courtois, mais aussi prudent, de laisser un espace raisonnable entre le véhicule qui nous précède et le nôtre. Le fait de ne pas « coller » permet non seulement de ne pas faire monter la pression du conducteur devant nous (eh oui !), il crée aussi une zone de sécurité. En effet, en laissant toujours cette distance entre le véhicule que l’on suit et le nôtre, on se donne une meilleure marge de manœuvre. Si l’autre freine subitement, on aura de meilleures chances de freiner à temps nous aussi… C’est donc courtois, prudent et logique !

C’est la même chose pour le fait de couper un autre véhicule. Même si l’on pense avoir une bonne raison, même si l’on est pressé, c’est avant tout un manque de politesse ! Et, bien entendu, les manœuvres subites entraînent presque automatiquement d’autres manœuvres subites. Dites-vous qu’en vous glissant sans avertissement devant un véhicule, son conducteur réagira sûrement, lui aussi, sans réfléchir. Restons calmes ! C’est bien mieux d’être en retard, ne trouvez-vous pas ?

Parlons des cyclistes

Nous connaissons tous les règles de partage de la route entre autos et cyclistes. Malgré tout, de part et d’autre, il semble difficile d’appliquer les règles chaque jour, partout. Donc, comme règles de base du partage de la route, mentionnons tout d’abord que si vous conduisez un véhicule, prenez toujours soin de laisser une bonne distance entre le cycliste et vous. De plus, lorsque vous devez tourner à droite, faites toujours votre angle mort avant l’amorce. Finalement, n’oubliez jamais que le vélo est si fragile, en comparaison de l’automobile, même la plus compacte qui soit. Et que dire de la personne qui est dessus…

Alors, au cycliste, nous conseillerons à lui aussi de garder une distance sécuritaire, de penser à ses angles morts – et à ceux des conducteurs – ainsi que de respecter la signalisation.

Et les piétons?

Pour assurer leur sécurité, les piétons (incluant nos écoliers !) doivent eux-mêmes faire des efforts de partage de la route! Mentionnons les plus importantes : respecter la signalisation et demeurer visible. Par « visible », nous ne parlons pas de vêtements aux couleurs claires : le piéton a une certaine responsabilité de sa propre visibilité par les automobilistes. Ainsi, aux intersections, on s’arrête si ce n’est pas notre tour. Cet arrêt ne nous protège pas seulement des voitures qui roulent, il permet aussi aux automobilistes de prendre conscience de notre présence. De plus, en s’arrêtant aux endroits prévus, on ne sortira jamais par surprise d’entre deux voitures stationnées. Qui pourrait le prévoir, même s’il roule à 30 km/h ?

Bonne rentrée à tous et à toutes,
bon partage de la route,
et à bientôt !

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