Permis en véhicule lourd : règles et responsabilités

Est-ce que la vie sur la route vous intéresse au point d’obtenir votre permis en véhicule lourd ? Pour vous aider dans votre prise de décision, nous avons regroupé des faits saillants en matière de sécurité et de responsabilités qu’indique la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation en tant que telle, téléphonez-nous, écrivez-nous ou passez nous voir ! Vous pouvez aussi consulter nos conseils sur le permis en véhicule lourd.

Permis des classes 1 à 3 : les véhicules lourds

Qu’est-ce qui définit tout d’abord un véhicule lourd ? La SAAQ pose le standard de 4 500 kg (ou plus), pour considérer un véhicule de ce type. Cela inclut donc le camion-remorque, la dépanneuse, le tracteur routier, certains types de véhicules d’urgence ainsi que les autobus.

Le dossier de comportement du conducteur

Sachez que la conduite d’un véhicule lourd, c’est avant tout une responsabilité. En effet, vous pouvez constituer un grave danger pour les autres… et pour vous-même ! C’est pourquoi chaque chauffeur a son dossier de comportement. Il regroupe à la fois un suivi des actes posés, mais aussi d’autres renseignements relatifs au dossier de conduite, le tout dans le contexte de l’exercice de son métier. Tous les événements répertoriés dans ce dossier concernent la conduite d’un véhicule lourd immatriculé au Québec et circulant au Canada.

Par exemple, le dossier de comportement comprend les accidents passés, ainsi que les infractions et les mises hors service du conducteur. Mais on y trouve aussi des éléments positifs, dont les points accumulés en zone de comportement et le niveau d’excellence du conducteur, s’il est membre du Programme d’excellence des conducteurs.

Qu’est-ce qu’une zone de comportement ?

La SAAQ définit la zone de comportement de cette façon :

« Regroupement d’événements qui, selon leur nature, servent à l’évaluation du comportement des conducteurs. »

Taux d’alcoolémie et véhicule lourd

Autre point important, pour conduire un véhicule lourd, le conducteur doit respecter un règlement plus sévère en matière d’alcoolémie. Il doit donc présenter un taux maximal de 0,05, c’est-à-dire de 50 mg d’alcool par 100 ml de sang. Cela s’applique à toute personne qui conduit, a la garde ou le contrôle d’un véhicule lourd. Rappelons finalement que s’il s’agit d’un minibus ou d’un autobus, le taux d’alcoolémie est de 0.

Conduite et repos : une question d’équilibre

Un autre point très important de la conduite d’un véhicule lourd est de respecter le temps de conduite par rapport à celui de repos. On le sait tous, la fatigue est parmi les plus grands facteurs de risque d’accident – à ne pas prendre à la légère.

Des règles précises sont donc indiquées par la SAAQ pour chaque type de véhicule. On peut toutefois résumer, pour tous les véhicules lourds, que le conducteur doit avoir eu 24 heures de repos, et ce, de manière consécutive, au minimum tous les 14 jours.

Mentionnons qu’il peut toutefois choisir de fonctionner selon un cycle de 7 ou de 14 jours. Son interdiction de conduire s’appliquera alors à 70 heures de conduite en 7 jours, ou de 70 à 120 heures en 14 jours. De plus, des règles entrent en jeu si le conducteur d’un véhicule lourd souhaite changer de cycle ou le terminer. Pour obtenir plus de détails, consultez la page de la SAAQ sur le sujet.

En savoir plus sur la conduite du véhicule lourd

Vous le découvrirez, la conduite d’un véhicule lourd implique plusieurs règles et standards. Si vous avez des questions sur le sujet, posez-les-nous ! C’est avec plaisir que nous vous conseillerons.